LACOUR Xavier

...pourquoi continuer à utiliser Windows puisque linux existe!

  • Augmenter la taille
  • Taille par défaut
  • Diminuer la taille
Expérience malienne de 2002


Juin 2002 Période de formation en entreprise au MALI "Impressions de voyage"

Rédaction: KEBALI Brahim
Après nous être donnés rendez-vous à l’aéroport Charles De Gaulle, le lundi 03 Juin 2002, nous avons pris l’avion durant six heures (arrivée à Bamako à 21heures 30). Après un vol agréable et une arrivée aux douanes maliennes éprouvante, nous avons été accueillis chaleureusement par Boubakar qui fut notre guide durant ce séjour. Le groupe a été emmené par Sidi, le chauffeur du mini-bus à Magnambougou, le quartier où nous avons résidé durant tout notre séjour. Durant ce stage, nous avons découvert tant en bien qu’ en mal ce beau pays. Le Mali est un pays très beau avec de très beaux paysages et de très beaux endroits. Mais derrière ces magnifiques paysages, nous avons pu nous rendre compte de la véritable pauvreté des maliens, en voyant le nombre de mendiants et le manque d’ infrastructures ( routes et habitations). Bamako est une ville très chaude avec un climat très rude et beaucoup de pollution due à l’ancienneté des véhicules. Pour conclure, je peux dire que ce stage au Mali nous a ouvert à tout le groupe un nouvel horizon sur l’Afrique et ce séjour restera gravé à toujours dans nos têtes.
KEBALI Brahim
 
Rédaction: Nsilu Cliff
Le Mali Pendant un mois, nous avons découvert ce pays, on ne peut pas dire qu’il soit vraiment bien développé. Le Mali est touché par la crise : la mendicité, les logements, la pollution et l’état des routes. On a pu remarquer de beaux paysages, malheureusement il n’y a pas beaucoup de monuments (l’hippopotame de la C.A.N. 2002, la tour de l’Afrique). Nous avons pu apprécier une chaleur tropicale, mais aussi la nourriture locale etc… L’hospitalité chez les Maliens est une de leur meilleure qualité. Ex: Ils parlent avec vous, pour vous connaître, ils vous invitent chez eux, pour boire du thé ou manger local, tout en vous présentant leur famille (comme c’est arrivé à Vincent) etc… En quittant la France notre groupe de classe était très soudé, grâce à cette entente, il n’y a pas eu de gros problèmes. Nous avons été hébergés dans un duplex, comme des rois ! Car nous avions tout à notre disposition, (un guide : Boubakar, un chauffeur : Sidi, un gardien : Tidjane, et une charmante cuisinière : Fatou, etc…). Durant cette période de stage nous avons été une semaine tous ensemble pour mettre un réseau en place et faire du câblage, ensuite la deuxième semaine nous avons été répartis dans plusieurs entreprises, la troisième semaine nous avons donné des cours à certains élèves choisis par le responsable de l’établissement, nous avons pu remarquer que la discipline et le respect étaient très bien appliqués et la dernière semaine nous avons effectué des traversées avec Boubakar qui se sont avérées très intéressantes, vous allez avoir l’occasion de les voir sur photo. Le seul et vrai regret a été les séparations faites avec : « Boubakar, Sidi, Tidjane, et la charmante Fatou qui a pleuré à l’aéroport … Nous sommes revenus avec beaucoup de souvenirs, c’était une bonne expérience pour tout le groupe, mais quand j’y repense ça me fait mal au cœur ! Car je pense à la misère qui hante ce pays, et à la population avec qui j’ai eu des contacts.
Nsilu Cliff
 
Rédaction: POTHIN Nicolas
Voici le récit d’un voyage au Mali mais surtout une expérience unique vécue par onze élèves accompagnés de leurs professeurs. Ce mois passé à Bamako fut, à mon avis, très enrichissant car la plupart d’entre nous n’était jamais allée en Afrique, mais il nous a aussi appris à mieux nous connaître . En effet, une fois atterris, en posant le pied à l’aéroport, la chaleur oppressante nous a bien confirmé que nous étions en Afrique ; mais le plus choquant c’est le paysage qui nous entoure, dépaysement total : les routes sont mal entretenues, sales recouvertes d’une poussière rouge, l’atmosphère y est polluée, la verdure est quasi inexistante du fait que la pluie tombe rarement; les maisons sont quant à elles assez modestes ou vétustes selon les quartiers. Néanmoins ce cadre de vie ne fait pas des Maliens des gens pauvres car malgré la différence de culture et de niveau de vie les gens nous ont toujours bien accueillis, aussi bien dans leurs quartiers, à savoir Magnambougou, à l’arrivée puis chez eux pour nous offrir le thé ou autres spécialités locales. Malgré tous ces moments de découvertes (de liberté…..) nous étions venus dans le but d’effectuer un stage et j’ai eu la chance d’avoir une bonne entreprise, bien équipée, avec un personnel réduit mais très sympathique avec lequel je m’entendais bien. Les horaires sont très « cools » car les gens ne commencent le travail qu’à 9h30 et finissent à 16h30 ; conséquence les gens sont moins stressés en rentrant chez eux et peuvent par exemple profiter du soleil. En plus de notre stage en entreprise nous devions assurer l’installation et la mise en réseau d’une salle informatique dans un centre de formation. Nous y avons apporté notre main-d’œuvre pour la réalisation du projet et notre savoir aux utilisateurs des pc. J’ai beaucoup apprécié la partie câblage de la salle car je n’avais jamais pratiqué cela auparavant ce qui fut un très bon exercice puisque nous n’avons pas l’occasion de câbler en classe, mais aussi pour son côté bricolage ce qui montre que l’informatique a comme tout métier sa partie manuelle. Pour conclure, je dirais que ce mois passé au Mali nous aura « ouvert les yeux » sur l’Afrique mais surtout, il nous aura permis de nous découvrir les uns, les autres (ainsi que les profs) c’est à dire d’avoir des relations autres que celles vécues au lycée.
POTHIN Nicolas
 

Juin 2002 Période de formation en entreprise au MALI "Impressions de voyage"

Rédaction: SIDOINE Lionel
J’avais beaucoup d’a prioris sur l’Afrique. Je ne savais pas ce que j’allais voir en descendant de l’avion. Arrivé à l’aéroport j’ai tout d’abord été surpris par le désordre. On croirait se trouver sur un marché. Les forces de l’ordre ont l’air de touristes. En quittant l’aéroport nous avons traversé BAMAKO de nuit, mais cela ne m’a pas empêché d’être étonné, et pour cause : Tout d’abord le minibus doit se frayer un chemin parmi les véhicules. Ici il n’y a aucun code de la route. Ensuite les premières personnes que j’aperçois se trouvent allongées par terre ou bien avachies sur des bancs. La ville a l’air morte. Heureusement j’ai été très bien accueilli dans une maison certes dépourvue de meubles et de tout confort mais au moins j’avais un lit, de quoi manger et surtout de quoi me laver ! Car ici ce qui est très impressionnant c’est la chaleur et le taux d’humidité ! D’ailleurs il me semble que je ne m’y suis jamais habitué. Au fur et à mesure que les gens passaient je faisais des connaissances : le fils de la coiffeuse, les jeunes du quartier et quelques filles que j’avais rencontré en boite de nuit. Ici les gens sont très accueillants et généreux. J’ai beaucoup appris en les côtoyant. Il n’est pas rare qu’il y ait plusieurs générations d’une même famille qui vivent sous le même toit. Aussi les enfants sont murs et ce très tôt. Il aident leurs parents à vendre des produits etc. Mon activité sur place ne m’a pas permis de visiter une très grande partie du Mali mais le peu que j’ai vu m’a laissé une bonne impression. On se rend compte très vite que c’est un très beau pays quand on s’enfonce un peu dans les terres. Car en ville il n’y a rien à voir à part la saleté et la pollution… Les aliments trouvés sur place n’ont rien de très différents de la France. Ce qui diffère beaucoup c’est la façon dont ils sont cuisinés, et c’est souvent très bon ! Cette expérience a été pour moi très enrichissante du fait que j’ai découvert un pays sur lequel je ne savais rien. Si je pouvais repartir, je le ferais tout de suite !
SIDOINE Lionel
 


Page 7 de 9